Wakamé

… à propos… de l’algue dite “Le Wakamé”…

   La politique, que certains ont fait entrer dans notre petit monde side-cariste, m’a isolé du side-car et m'a contraint à ne plus fréquenter les rassemblements de side-cars familiaux (R.S.C.F) et de, fatalement, ne plus narrer leur déroulement sur mon site, mais ma soif d’écrire est plus forte, même si je ne parle plus de side-cars ou alors très peu, tel que c’est le cas dans le texte qui suit.
   Ayant lu, je ne saurais plus vous dire où, tant je lis, que le fait de manger une algue japonaise, dénommée mondialement “wakamé”, faisait maigrir, et ayant appris que la famille side-cariste japonaise KARASAWA, soit Hajime, Teiko et leur seconde fille Yui, sans l’aînée, Emily, qui est devenue récemment une toute jeune maman, et qui s’est épargnée le voyage et le décalage horaire, devait venir en France prochainement, je me suis permis de leur demander de me rapporter du “wakamé” à cette occasion, car cette algue est très populaire au Japon. En ce qui me concerne c’était pour réduire, voire détruire ma petite bouée naturelle sous-ventrale qui ne me sert à rien puisque je sais nager ! La dernière fois où j’ai nagé, c’est il y a 35 ans (comme le temps passe vite), dans la piscine du Centre de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle de Saint-GOBAIN (02), dans lequel je suis arrivé dans le coma et où j’ai passé neuf mois, une fois réveillé, à une trentaine de kilomètres au nord de SOISSONS où je réside depuis cinquante ans !
   Wakamé est un nom commercial japonais qui signifie “algue au sésame”, pour désigner cette algue de la famille des Araliacées. Elle a toujours existé au Japon depuis des millénaires, mais elle ne se consomme comme ingrédient de base que depuis, seulement, le XVIIe siècle. Cette algue est plus connue sous le nom scientifique de "Undaria Pinnatifida".
   Appelée également "Mioc" en Corée, ou bien "fougère de mer", en France, cette algue aux feuilles vert foncé, quasi noires, sert aussi d'offrande dans la religion Shinto. Au milieu des années 80 du siècle dernier, elle a été introduite en Bretagne, car ses côtes tempérées se prêtent bien à sa culture. Les Bretons l'appellent même, familièrement, "ouessane". Elle est aussi cultivée en Australie, en Nouvelle-Zélande, ainsi qu’aux Etats-Unis. Vous saurez TOUT à propos de cette algue-miracle en lisant ce que vous propose le site sur l’adresse duquel vous pouvez cliquer ci-dessous ou bien copier et coller dans votre moteur de recherche si le lien ne fonctionnait pas:
https://www.observatoire-biodiversite-bretagne.fr/especes-invasives/Faune-et-flore-marines/Flore-marine/Le-wakame-Undaria-pinnatifida.
   C’est le Mercredi 22 Novembre que nos trois ami(e)s japonai(e)s, Hajime, Teiko et leur dernière fille, Yui, sont venus déjeuner chez nous, à SOISSONS, entre une visite chez nos amis franciliens Jean-Jacques et Martine DURET, de La FERTÉ-sous-JOUARRE (77), qui les ont accompagnés(e)s lors de leur visite à notre domicile. Hajime et Teiko avaient également programmé une autre visite en Normandie, avant d’aller en Allemagne et de retourner au Japon. Ils m’ont apporté trois sachets de 35 grammes d’une marque japonaise de wakamé avec des morceaux multiformes de petite taille (voir la photo qui suit) et deux sachets de onze grammes d’une autre marque et d’une autre forme, filaire celle-ci. Il faut savoir que 35 grammes est la quantité journalière qui est recommandée pour absorber cette algue !

 Wakame

   Avant de commencer à en prendre, je me suis d’abord pesé et j’ai noté mon poids à la suite de la date du jour, sur un fichier de mon ordinateur, en me promettant de le faire chaque jour, voire tous les deux jours, ou plus peut-être, avec mes soucis de mémoire.
   Ne voulant pas embêter Christiane, mon épouse, en lui demandant d’ajouter cette algue wakamé à tous les plats qu’elle prépare, j’ai préféré la manger directement et discrètement, en égoïste, dès la sortie du paquet, telle une friandise. J’ai ainsi retrouvé là l’esprit frondeur de ma prime jeunesse !
   Ayant perdu le goût et l’odorat lors de l’accident survenu après la première étape du rallye de régularité “Tour de France side-car” le 13 Septembre 1987, car j’ai subi un coma de “Stade 3” durant dix jours, puis comme j'ai émis des signes de réveil, on m’a placé dans un coma artificiel durant 4,5 mois, afin de ne pas souffrir d'un traumatisme crânien et de quelques fractures à des côtes et à une omoplate. J’ai également subi une destruction totale des “noyaux gris centraux” de mon cerveau, sièges de la sensibilité et de quelques sens, du goût entre autres. J’ai été à la fois, surpris et ravi de ressentir, lors d’une première prise, le goût salé du wakamé puisque c’est une algue maritime. Un grand MERCI à la famille KARASAWA, car c’était la première fois, en plus de 35 ans, que percevais un goût et une odeur ! Regrets éternels car je n’ai pas ressenti la même chose à l’ouverture des autres paquets suivants. Vu mon handicap gustatif et olfactif, vous devriez certainement le ressentir plus fort que moi !
   L’algue wakamé fait partie de la famille des araliacées. Cette famille est composée d'environ 50 genres et un peu moins de 1.000 espèces, dans lesquelles se trouvent des plantes aussi communes que le Lierre, la Chef et la Aralia, et d'autres également bien connus mais moins cultivés en jardinage, comme le Ginseng. Les caractéristiques communes des plantes de cette famille sont leurs feuilles palmées et inflorescences terminales en ombelle. On la trouve principalement sur les côtes asiatiques, profitant là d’un climat tempéré tel que le Japon, la Corée et la Chine. Cette algue, de couleur fort brune et pouvant atteindre deux mètres de long et 40 cm de large, est très appréciée pour sa texture et son goût. Gorgée d’iode, l’algue wakamé a une saveur similaire à celle de l'huître. Elle est utilisée dans de nombreux plats traditionnels japonais, coréens et chinois.
   Au fur et à mesure que la découverte de ses bienfaits sur notre santé s’est répandue à travers le monde, la culture de cette algue s’est, peu à peu, invitée dans les pays occidentaux. Aujourd’hui, l’algoculture connaît une demande croissante, dans tout le pays, et la Bretagne a, en particulier, su y répondre.
   L’algue wakamé bretonne, qui l’aurait cru ? Pourtant, cette région française possède les conditions climatiques idéales pour sa production. Depuis le 20° siècle, la Bretagne est donc devenue un important lieu de culture de cette algue particulière. Récoltée en hiver et au printemps, la “fougère de mer”, bretonne, est de plus en plus appréciée, que ce soit en cuisine, pour les goûts qu’elle procure, ou pour ses vertus amincitantes.
   Originaire d’Asie, l’algue wakamé est récoltée depuis des millénaires au Japon et en Corée. Cette algue brune comestible est appréciée pour sa texture, son léger goût iodé et sa composition nutritionnelle. Source de minéraux, de vitamines et de caroténoïdes, l’algue wakamé a aujourd’hui conquis les côtes d’Europe, en Bretagne, et en particulier celles près de là où je suis originaire puisque, je le rappelle, je suis né à GUÉMENÉ-PENFAO et que j’ai habité durant 20 ans à PLESSÉ, à onze kilomètres au sud de cette agglomération, et à trois adresses différentes. J’ai aussi été interne dans un lycée technique nantais pendant quatre ans. Les plages de l’océan Atlantique les plus proches sont à PÉNESTIN (56), au sud de l’estuaire de la Vilaine, à pile 50 kilomètres.
   Ma première adresse, à PLESSÉ, a été celle du bistro familial que tenaient mes parents au moment de ma naissance sur la route du Coudray, là où un négociant en boissons a pris la suite, mais sans continuer à exploiter le bistro. Mais, comme il y avait, à cette époque, près d'une douzaine d'autres bistros dans cette petite commune de 4.800 habitants, cela n'a pas changé la face du monde ! La seconde adresse, à PLESSÉ, est survenue lorsque ma maman est décédée, à 27 ans, trois mois avant mes six ans, à l'endroit où mes deux sœurs plus jeunes mais déjà décédées également, et moi, avons habité, chez nos grands-parents maternels, dans un appartement de fonction, à l’étage du bâtiment qui contenait la Mairie de l’époque, car notre grand-père maternel était le garde-champêtre de la commune. On m’a souvent chambré, à l’école primaire en me disant : “Garde-Champêtre qui pue, qui pète, qui prend son cul pour une trompette…”. Nous avons habité là jusqu’au second mariage de mon père, avec Marcelle, qui a participé à plusieurs rassemblements de side-car avec Yvonnick, mon petit frère, avant qu’il ne cesse de rouler sur trois roues, pour des raisons politiques identiques aux miennes. Nous avons alors habité à une troisième adresse, “au Bief” qui, comme le dit son nom, serait une île s’il n’était pas traversé par la route départementale D3 qui va du GRAND-FOUGERAY (35) à LAVAU-sur-LOIRE (44).
   L’algue wakamé a aussi conquis les côtes d’Amérique du Nord et de l’Australasie, ce dernier terme désignant l'ensemble géographique formé par l'Australie, la Nouvelle-Zélande et, généralement, la Nouvelle-Guinée. On comprend mieux le terme Australasie en le décomposant, soit “Australe Asie”, donc Asie du sud, région située juste au-dessous de l’équateur, l’hémisphère nord étant appelé, quant à lui, “boréal”. Un paradoxe personnel de plus, me concernant, aura fait que ce sont des amis japonais qui m’auront fait connaître l’algue wakamé alors qu’elle est produite sur les côtes bretonnes, voisines de là où j’ai habité pendant mes vingt premières années, mais sans jamais aller récupérer des algues, comme le faisaient fréquemment de nombreux agriculteurs de la région afin d’enrichir leurs terres, qui traversaient les plages, avec tracteurs et remorques ! Vous en saurez beaucoup plus en tapant “enrichir la terre par les algues” (faire un copier/coller de la partie entre guillemets) sur votre moteur de recherche.
   Consommé dans le monde entier, l’algue wakamé peut être proposée fraiche ou séchée. Cette algue, qui fait partie du goémon, ou varech, et même fucus, voire fucus vesiculosus (ne pas confondre avec coït interromptus) mdr !, d’apparence brun très foncé, qui sert également à la formulation de compléments alimentaires en raison de ses propriétés liées à la minceur.
   Souvent préconisée lors de régimes ou de cures amincissantes, l’algue wakamé est connue pour agir comme une brûleuse de graisses, naturelle. Il est vrai que, lors de mon voyage de deux semaines au Japon, en Avril et Mai 2000, je n’ai vu absolument aucun(e) japonais(e) obèse ou sur le point de l’être. Ceci explique certainement cela ! J’admets toutefois qu’il doit bien en exister quelque part, qui ne mangent d’ailleurs peut-être pas de wakamé, mais, pour ce qui me concerne, je n’en ai pas vu lors des deux semaines que j’ai passées là, en Avril et Mai 2000 ! Léa ZUBIRIA, diététicienne Nutritionniste vous en dit plus, à propos de l’algue wakamé, aux adresses suivantes :

https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=wakame_nu.

https://www.bord-a-bord.fr/C-est-quoi-l-algue-Wakame-Comprendre-decouvrir-et-cuisiner.html et

https://www.doctissimo.fr/nutrition/alimentation-et-sante/wakame-les-bienfaits-de-cette-algue/eba023_ar.html

 Voilà, ci-dessus, trois adresses de sites sur lequel vous en saurez plus sur cette algue magique et, aussi, sur de nombreux autres produits de la mer soit, “mayonnalg”, tartare d’algues déshydraté, classique, provençal ou encore citron confit.
   Si j’ai déménagé du 44 au 02 en alternant neuf mois à PARIS, mon fils aîné, Franck, a fait plus que le contraire puisqu’il est né à SOISSONS, mais il habite dorénavant près de BREST (29), avec son épouse Violaine, une jolie brestoise de souche, et leurs deux fils, Élio et Mattéo (Makaho comme dit mon autre petit-fils, Issa, le fils de ma fille Magali). Ils sont tous venus nous voir de Noël 2023 au 1er Janvier 2024. quel plaisir !
   Le Père Noël les a chargés de me faire cadeau d’algue wakamé bretonne, de deux marques différentes, un tartare d’algues tartinables et des algues déshydratées de chez MARINOÉ, le leader de l’algue wakamé bretonne et des paillettes d’algues biologiques de marque “Tonnerre de BREST”.
   “Tonnerre de BREST”, est une expression populaire qui trouve son origine dans un événement climatique exceptionnel qui s'est déroulé en Bretagne la nuit du 14 au 15 Avril 1718, un peu avant 4H00 du matin. Il a été connu, bien sûr, des brestois qui l’ont subi, mais aussi de ceux du monde scientifique un siècle durant, dans le plus grand secret, avant d'apparaître pour la première fois en 1835 dans le monde littéraire.
   “Tonnerre de BREST” était aussi le nom (inspiré par cet évènement) du canon de marine de 24 livres, qui envoyait donc des boulets de 11,7 kgs, canon installé en 1764 à la demande du Comte De ROQUEFEUIL, sur les remparts de l'arsenal de Brest pour signaler les évasions des bagnards condamnés à travailler au port. Son aventure a duré jusqu’en 1858.
   L’unité de poids, la livre, était un peu différente, à quelques grammes près, d’un pays à un autre, et les boulets n’étaient donc pas identiques, en diamètre, dans tous les pays. La conséquence est qu'en cas de capture d'un navire, l'ensemble de son artillerie devait être intégralement remplacé afin de l’adapter aux munitions en usage dans le pays qui s'était emparé du vaisseau.
   Cette expression “Tonnerre de BREST” a atteint, au vingtième siècle, une renommée internationale par l'entremise du Capitaine HADDOCK, le héros grognon des albums de bandes dessinées de “TINTIN”. “Tonnerre de BREST” et “Mille Sabord” étaient ses jurons favoris parmi son répertoire qui en contenait plus de 200 autres dont je vous fais grâce ! Si vous avez du temps à perdre, ou que vous vouliez enrichir votre culture personnelle, je vous conseille de regarder le site : https://tintin.fandom.com/fr/wiki/Liste_des_jurons_du_capitaine_Haddock.
   Vous pourrez passer commande de l’algue wakamé, entre autres, chez MARINOË, à LESCONIL (29740), en réglant par carte bancaire, à cette adresse :
http://marinoe.fr/wp-content/uploads/2020/11/BON_DE_COMMANDE_2021_NUM-3.pdf
   Une autre adresse est celle de Scarlette Le CORRE, du GUILVINEC. Vous verrez Scarlette, en personne, récolter la Wakamé sur l’estran bigouden. Etant breton de naissance car, je le rappelle, je suis né à GUÉMENÉ-PENFAO, avant que, à mon grand regret, l’état ne retire la Loire-Atlantique de la Bretagne, je suis bien placé pour vous dire que l’estran est le nom commun que l’on attribue à la partie de la côte sur laquelle se produit le balancement des marées, c’est-à-dire la partie recouverte d’eau à marée haute et exposée à l’air lors des marées basses. Vous verrez également Scarlette dans l’atelier de son algueraie, et vous verrez la photo de la façade de son magasin, sur le site : https://www.alguerie.com/.

Je terminerai en vous donnant un lien qui vous diira tout sur cette algue:

https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=wakame_nu .

Signé Pop@ul qui prend soin de la santé de ses amis motards sur 2, 3 et 4 roues, sans carrosserie.
Paul MEIGNEN (29/12/2023)