La POLITIQUE...

La POLITIQUE

   Il y a bien longtemps que je n’ai pas relaté le compte-rendu d’un R.S.C.F sur mon site parce que, d’une part, je roule désormais sur un trike, et que cet engin n’a pas vraiment sa place dans ce genre de rassemblements et, d’autre part, mes trois enfants sont devenus adultes et ont d’autres passions, tout comme mon épouse qui consacre sa vie à la gymnastique depuis fort longtemps, en tant que gymnaste d’abord lorsqu'elle était jeune, puis comme encadrante, voire présidente, désormais dans plusieurs clubs ou associations, de la région de SOISSONS qui possédent une section de Gymnastique Volontaire. L’autre raison de mon silence de scribe, tel qu’ils ont d’abord été dénommés, est qu’un groupuscule, composé d’un side-cariste et d’un triker, soutient désormais un parti facho qui est situé exactement à l’opposé de mes convictions politiques, personnages dont je ne vous dévoile pas les noms mais que vous devriez certainement reconnaitre facilement. D’autre part, sur les conseils de mon épouse, je voudrais désormais rouler sur un quad, qu’elle pourrait également conduire, si elle le désire, avec son permis B.
   Sur le texte d’accueil de mon site, j’ai écrit : “Un autre problème est que les rassemblements de side-car familiaux (R.S.C.F), que je fréquentais avec assiduité depuis plus de 45 ans, sont finalement devenus, au fil du temps, des R.S.C.F.N ou encore des R.N.S.C.F à cause de deux side-caristes normands fachos ! Je me souviens les avoir vus, lors d'une A.G il me semble, où nous avions garé nos side-cars à l'extrême-droite (prémonitoire ?) d'une grande salle et qu'il fallait la longer par l'arrière afin d'y entrer à l'autre bout. Sur le chemin il y avait deux grosses bombonnes de gaz et j’ai vu, plusieurs fois, assis sur l’une d’elles, à cheval et face à face, ces deux normands, l'un responsable des side-caristes étrangers d’un club national (cherchez l'erreur), et l'autre, ancien militaire mais les gènes sont innés et ne se modifient plus au fil du temps, qui vient, souvent seul, aux rassemblements sur un trike, vu disais-je, travailler sur un dossier, apparemment épais, sur papier".
   J'avais naïvement pensé qu'il s'agissait d’un projet d'organisation commune d'un R.S.C.F normand, mais jamais d'une promotion d'un parti d'extrême-droite, tel que s'est plaint auprès de moi, par un e-mail que je n'ai pas conservé, un side-cariste, il y a quelques temps, et dont j’ai oublié le nom. Il en avait marre de lire leurs propos sur un bulletin de liaison !
   Si les R.S.C.F finissaient par disparaître car, vu le phénomène, seuls les side-caristes d’extrême droite finiront par y participer désormais, et personne ne devrait plus en organiser un de peur de passer pour un facho... à moins d'accepter de revendiquer d'en être un ! Si, disais-je, les rassemblements de side-cars familiaux venaient à disparaître, ils en porteraient, évidemment, toute la responsabilité ! Honte à eux !” (Fin de l’insertion publiée sur la page d'accueil).
   La politique de ce parti, diamétralement opposée à mes idées gauchistes, s’étant donc, du coup, immiscée sournoisement dans le monde de la moto en général et dans celui du side-car en particulier, il y a des risques que des bulletins de liaison, sur papier, à propos du side-car, dont Jean-Jacques DURET a été le précurseur avec “SIDECAR ON THE ROAD”, journal écrit à la main et photocopié pour ce qui concerne les tous premiers numéros, dont j’ai pris la suite durant quelques années avec les journaux sur papier, “SIDKAR” et “PRÉCESSION”, respectivement pour l’A.S.F puis pour le S.C.C.F, journaux contenant des textes tapés au clavier et imprimés en imprimerie, avant de posséder mon propre site indépendant “SRIWILS”, que vous lisez-là, site construit par Franck, mon fils aîné, ingénieur en informatique, il y a des risques, disais-je, pour que ces bulletins, politisés, n’intéressent fatalement plus assez de lecteurs qui finiront, fatalement par ne plus s’y abonner. Je me félicite d'avoir créé mon propre site, indépendant et sans publicité payante !
   Le pire est que ce parti d’extrême-droite gagne des membres chaque jour qui passe et que bientôt, si ce n’était pas déjà fait, ils soient majoritaires parmi notre population française ! J’ai très peur de l’avenir. Je voudrais rassurer tous ceux qui ont un penchant pour la gauche voire l’extrême-gauche et leur dire qu’ils pourront toujours me lire, et gratuitement, sur mon site “SRIWILS” qui va faire de la résistance. Vous en saurez plus dans les quelques paragraphes qui suivent ! Je crois que vous étiez nombreux à attendre une réponse de ma part car j'ai noté un plus grand nombre de connections sur mon site ce dernier mois, avec un millier de connexions en plus que les mois qui ont précédé !
  Le racisme et la xénophobie sont des théories discriminatoires dont je n’ai pas hérité, Dieu Merci, dans mes gènes familiaux. Feu mon père était très ami avec Daoud, un homme d’origine nord-africaine qui était le gardien d'une entreprise de maçonnerie et de travaux publics de MÉAN-PENHOËT, ville située sur les bords de la Loire, limitrophe et à l’est de Saint-NAZAIRE (44), entreprise dans laquelle travaillait feu mon père, en tant que responsable de l’atelier mécanique. Avec un ou deux collègues, il montait et démontait les grues, les échafaudages, et il entretenait et réparait tous les véhicules de la société ainsi que les compresseurs, les marteaux-piqueurs, les bétonnières, les rouleaux, les pelleteuses, les scies à sol, les dumpers, etc..., le travail ne manquait pas !
   Daoud, lui, cultivait un petit jardin aux abords de l’entreprise et il offrait souvent des légumes à feu mon père qui nous les rapportait le soir à la maison, à une cinquantaine de kilomètres de là. J’ai moi-même travaillé dans cette même entreprise, lors des vacances scolaires de mes années de lycée et j’ai fait partie de plusieurs groupes d’ouvriers originaires d’Afrique du Nord. Je me lamentais souvent, par la pensée, sur le sort de ces hommes qui envoyaient quasiment la totalité de leur paye à leur famille, dans leur pays d’origine, chaque mois. Mais à cette époque on ne considérait pas qu’ils prenaient le travail d’un français puisque, au contraire ils faisaient un travail du bâtiment que les français ne voulaient plus faire ! La pelle et la pioche, voire les marteaux-piqueurs sont des outils qui n’intéressent finalement plus grand monde !
   Notre famille MEIGNEN a toujours prôné la tolérance et le respect ! Ma belle-mère, je précise qu’elle est la maman de mon épouse car j’ai eu une première belle-mère à dix ans, Marcelle, qui avait épousé mon père veuf. Marcelle a participé à quelques R.S.C.F en accompagnant mon petit frère et filleul Yvonnick. On dit aussi "marâtre" pour la dénommer mais je n’aime pas le terme car il signifie aussi “mauvaise mère”. Ma belle-mère, disais-je, maman de Christiane, est née MAZZOLENI, elle avait une origine italienne de par sa mère et de son père, qui venaient de BERGAME (Italie). Ce dernier travaillait à la reconstruction, en France, des ponts abîmés par la dernière guerre mondiale. Arrivés à SOISSONS, la grand-mère de Christiane en a eu marre de déménager sans cesse à chaque pont à refaire et la famille y a, finalement et définitivement, posé ses valises. Le grand-père de Christiane a trouvé du travail à moins de cent mètres d’un terrain qu’ils avaient acheté, vierge de toute habitation, la leur sera la première de la rue et le père de Christiane a été embauché dans la même société. Leur patron a même construit une maison avec deux appartements identiques et superposés. Lorsque le grand-père et la grand-mère de Christiane ont perdu la vie, nous avons acheté l'appartement de l'étage et avons acheté le rez-de-chaussée plus tard. C'est la soeur aînée de Christiane qui l'occupe désormais.
   Mes deux sœurs, plus jeunes que moi de un et de trois ans, récemment décédées, se sont mariés avec deux frères de couleur, originaires de PONDICHÉRY, ville du sud-est de l’Inde et ancienne possession française. J’ai donc des neveux, des nièces et même un petit fils de couleur, grâce à ma fille qui a épousé un descendant de sénégalais, et alors ? Je ne supporte pas que l’on fasse des discriminations sur les personnes au vu de leur origine ou de la couleur de leur peau, alors que tout le monde, ou presque, cherche à bronzer chaque été pour ressembler à ceux qui naissent bronzés naturellement ! Cherchez l’erreur !
Paul MEIGNEN


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